Définition de ACCLRATEUR, TRICE
Prononciation : la-i-k'
DÉFINITIONS
1
Qui n'est ni ecclésiastique ni religieux.Ainsi ce qu'on gagna dans la réforme, en rejetant le pape ecclésiastique successeur de saint Pierre, fut de se donner un pape laïque, et de mettre entre les mains des magistrats l'autorité des apôtres
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Var. V, § 8
Sémantique : Fig.
Nous sommes [Diderot et moi] des missionnaires laïques qui prêchons le culte de sainte Catherine
Nature : Substantivement. Un laïque. Une laïque.
Ils [les Vaudois] voulaient que les laïques, gens de bien, eussent pouvoir de l'administrer [la confirmation] comme les autres sacrements
Les pasteurs qui ont fondé leurs Églises [des protestants] étaient presque tous de simples laïques
de François de Salignac de La Mothe FÉNELON dans t. II, p. 5
2
Qui est propre aux personnes laïques. Condition laïque.Mme de Warens imagina de me faire instruire au séminaire pendant quelque temps.... il [l'évêque] permit que je restasse en habit laïque, jusqu'à ce qu'on pût juger, par un essai, du succès qu'on devait espérer
de Jean-Jacques ROUSSEAU dans Conf. III
On écrit aussi laïc au masculin.
HISTORIQUE
1
XVIe s.Ils n'ont point estimé que leur droit fust aucunement amoindri, s'ils estoient sujects aux juges laïcs, quant aux causes civiles
de Jean CALVIN dans Instit. 983
Le pape ne peut deroger ni prejudicier par provisions beneficiales, ou autrement, aux fondations laïcales, et droit des patrons laïcs de ce royaume
de P. PITHOU dans 30
ÉTYMOLOGIE
1
Provenç. laic, layc ; anc. catal. llaych ; anc. espagn. laico ; portug. leigo ; ital. laico ; du lat. laïcus, qui vient d'un terme dérivé du mot grec signifiant peuple.